mardi 15 août 2017

Le plongeon

Que les idiots de changent pas d'avis

Un million d'emplois. Super Trump a créé 1 million d'emplois.


Pendant sa campagne le candidat Trump ne croyait pas aux chiffres officiels (lien). Il disait que le taux de chômeurs était plutôt de 40%, et les Etat-Unis au bord du précipice. Maintenant, il reprend les chiffres officiels qu'il critiquait avant pour s'adjuger les lauriers de son travail actuel. Les mêmes statistiques, les mêmes sources. A y regarder de près, la courbe de chômage a chuté pendant la Présidence Obama. Le Président n'est rien d'autre que dans la continuité de la politique et la conjoncture précédente. Les effets de ses ordonnances (aucune grande loi de finance n'a été votée) seraient-elles déjà visible ?



Le 15 août et le week-end précédent, de nombreux conseillers ont encore quitté la barque Trump (lien), de quoi encore ajouter du chaos à la maison blanche (Lien). La dernière vague est intervenue suite aux événements dramatiques de Charlotesville (Virginie).

La faillite morale, la faillite intellectuelle et l'éructation.


Rassemblés pour protester contre le démontage d'une statue représentant le Général Lee (Général des confédérés, les Etats Sudiste pour l'esclavage lors de la guerre civile), les mouvements de l'alt-right ont été au centre de l'attention à Charlotesville (Virginie)(lien). Cette "Union des droites" rassemblait entre autre le KKK, des suprématistes blancs et des Nazis (lien 1 - lien 2). Au-delà de "l'Histoire" avec le Général Lee, les slogans comme "Terre et sang" ou "Les juifs ne nous remplaceront pas" (lien) et leur accoutrement (casques, boucliers, armes) étaient des indices d'une certaine volonté de démonstration de force. Le besoin de s'exprimer et le sentiment d’oppression des manifestants furent rapidement contrariés par des contre-manifestants. Des échauffourées ont éclaté. 

Le samedi, Heather Heyer perdu la vie, et une trentaines de personnes furent blessées. Le meurtre avec préméditation semble sans appel : le meurtrier (de l'extrême droite) a volontairement foncé sur la foule.


D'un point de vue moral, le pire sera a venir en 4 actes. Le premier est un non-acte. Le serial twittos de Président sera silencieux très longtemps avant le second acte pour dénoncer la violence des deux côtés (lien lien2 lien 3). L'indignation atteint alors son comble, surtout quand on connait toute la méfiance sur la position du Président avec ce genre sujet (racisme, opposition aux libéraux).


"We condemn in the strongest possible terms this egregious display of hatred, bigotry and violence on many sides — on many sides," 

On many side. Le KKK et les suprématistes blancs saluèrent ces déclarations...Surprise, Lundi, le Président refait une déclaration où il condamne enfin clairement les groupes racistes dans le troisième acte. Mais ce ne fut pas la fin. Le Président se lança à nouveau dans un storm-twitt en re-twittant, puis supprimant une image montrant un Trump en forme de train écrasant CNN (lien), puis s'indigna du peu de couverture des violences à Chicago durant le week-end. Enfin, il prendra à nouveau la parole Mardi depuis New-York. Dans un échange ultra-tendu, il répondait sèchement aux "Fake News" dans sa plus pure tradition. Il reviendra donc sur ces déclarations précédentes, parlant de la violences des deux côtés, insultant l'intégrité des journalistes, et défendant le maintient des statues de confédérés (partie voulant le partage des USA) en les comparant aux pères de la nation (Washington et Jefferson). Il déclara être attaché aux faits et ne pas faire de déclarations à la vas-vite (sic). Dans le camps des manifestants de l'alt right il ne voit qu'une infinité de Nazi ou de suprématistes, mais beaucoup de gens biens. Il préfère mettre dos à dos les groupes nazis et "l'alt Left" (nom donné à la gauche par... l'extrême droite uniquement) qui n'avaient pas le droit de manifester. eux. Bref, sur le même niveau sont mis les contre-manifestants et le manifestants. CNN résume les points les plus choquants dans un article (lien).

dimanche 23 juillet 2017

NRA

Sous la présidence Obama, la NRA (National Rifle Association of America), jouait sur la peur de restrictions du droit à avoir une arme. Le 45ème président leur est bien plus favorable. Il a révoqué une loi qui réduit l'accès aux armes aux personnes fragiles mentalement (lien). 

Comment continuer à susciter l’intérêt dans ce contexte ? Présenter "des gens" comme des ennemis. D'autres américains. Avec la complicité des médias. Et des élites. ILS... Il faut LES combattre... selon le lobby des armes.





They use their media to assassinate real news. They use their schools to teach children that their president is another Hitler. They use their movie stars and singers and comedy shows and award shows to repeat their narrative over and over again. And then they use their ex-president to endorse “the resistance.”
All to make them march. Make them protest. Make them scream racism and sexism and xenophobia and homophobia. To smash windows, burn cars, shut down interstates and airports, bully and terrorize the law-abiding — until the only option left is for the police to do their jobs and stop the madness.
And when that happens, they’ll use it as an excuse for their outrage. The only way we stop this, the only way we save our country and our freedom, is to fight this violence of lies with the clenched fist of truth.
I’m the National Rifle Association of America. And I’m freedom’s safest place.

Ils utilisent leurs médias pour assassiner la réalité. Ils utilisent leurs écoles pour enseigner aux enfants que leur Président est un nouvel Hitler. Ils utilisent leurs stars de cinéma et leurs chanteurs et leur show TV pour répéter encore et encore leur éléments de langage. Et puis ils utilisent leur ex-président pour approuver "la résistance".

Tout est fait pour leur réussite. Pour les faire protester. Les faire manifester contre le racisme, le sexisme, la xénophobie et l'homophobie. Pour casser les vitrines, brûler des voitures, bloquer les routes et les aéroports, intimider et terroriser les gens respectueux de la loi - jusqu'à ce que la seule option de la police soit de faire son travail et d'arrêter cette folie.

Et quand cela se produit, ils l'utiliseront comme une excuse pour leur indignation. La seule façon d'arrêter cela, la seule façon de sauver notre pays et notre liberté, c'est de lutter contre cette violence de mensonges avec le poing serré de la vérité.

Je suis la National Rifle Association of America. Et je suis le lieu le plus sûr de la liberté.

PS. Ils, se sont bien sûr les libéraux, les gauchistes...

dimanche 2 juillet 2017

La vie avec ou sans Trump ?

On ne sait plus. Faut-il décrypter chaque sortie du 45ème Président ou faut-il les ignorer ?

L'écologie xénophobe

On notera ces dernières semaines la proposition de faire construire le mur séparant les USA du Mexique avec des panneaux solaires. Nous sommes en juillet et pas un mètre de mur n'a été construit alors que ce dernier devait être une priorité. Le premier exploit dans cette annonce est de vouloir faire s'auto-financer le mur. Donc d'admettre que le Mexique ne le financera jamais. Mais aussi, pour le chantre du charbon et le pourfendeur des énergies renouvelable (ENR), de penser que les ENR peuvent être une bonne solution. La troisième est bien sur de penser mettre en porte-a-faux les écologiste : comment peuvent-ils refuser un tel projet ?  S'ils le refusent la montre bien qu'ils sont sectaire et de plus ne croient pas en leurs solutions. En réalité, d'un point de vue du design, un mur n'est pas efficace pour être transformé en panneaux solaires (lien). L'orientation, la distance entre production et consommation, rendent ce projet très certainement impossible à rentabiliser. 

FNN

Récemment, CNN a mis à jour une histoire qui c'est avérée fausse (lien). Les responsables de cela ont été renvoyés et la chaîne s'est excusée. Du pain bénit pour le locataire du 1600 Pennsylvania Avenue. C'est l'argument fallacieux de la preuve anecdotique. Depuis les tweets s’enchaînent, le dernier particulièrement violent est une video-montage montrant le Président tabassant CNN. Encore de quoi récolter les "liberals tears"... 

Plus tôt dans le semaine il se moquait encore d'une journaliste en parlant de son visage en sang après un lifting.




Le MODERN DAY PRESIDENTIAL est le moyen moderne pour le Président de s''adresser directement au peuple. N'en déplaise les libéraux.


Les trackers

Différents médias eux compilent les promesses et mensonges du 45ème Président, et ce n'est pas glorieux. Si, une promesse tenue fut celle de se retirer de l'accord de Paris. Avec un clin d’œil encore xénophobe il souligna qu'il n'était pas le représentant des gens habitants Paris, mais ceux de Pittsburgh. Un message clairement populiste, les habitants de Paris n'on rien à voir avec l'accord sur le climat.


Quartier de Washington DC




mercredi 5 avril 2017

Ego 0 : Bon sens 1

L'homme du deal s’effrite, incapable de réunir les membres du GOP (parti Républicain) pour faire voter la nouvelle loi de sécurité sociale.

La faute à qui ? Les Républicains, majoritaires, incapables de s'entendre ? Non. Les Démocrates. Ils n'ont pas voulu voter la loi. C'est le Président Trump qui le dit. Les membres du tea party, affiliés aux républicains, n'ont pas voulu voter la loi voulu par Trump.

Le sketch durait depuis quelques jours et malgré l'ultimatum du Président rien ne sera fait. Coup de poker raté. Rien ne sera supprimé pour l'instant. Il l'avait promis, une assurance moins chère et meilleure pour tous. C'était avant de se rendre compte que c'était compliqué. Et personne ne pouvait s'en rendre compte, que c'était kompliké...

Voilà ce que nous écrivions dans le billet précédent. Le candidat Président a voulu jouer avec le feu. tirant sur la corde du populisme et des promesses intenables.

Repeal and replace

En attendant que nous disent nos sources gouvernementales ? Qu'a donc bien pu faire le Président Trump depuis son arrivée au pouvoir ? Rien. Absolument rien, le vide sidéral. Alors que le Président Obama avait dans chaque administration apporté un certain nombre de directives dès son arrivée, le Président Trump laisse l'administration dans le désarroi. Au département d'Etat par exemple, pourtant pièce centrale de la politique extérieure américaine... Rien. Tout continu donc comme avant au pays du Président hors système.

jeudi 16 mars 2017

Le piège de l'ObamaCare

Il l'avait promis, lui l'homme des deals et de la négociation... L'affordable medical act, plus connu sous le nom d'ObamaCare devait être "repeal and replace". Abrogée... et remplacée.

Oui car les Républicains ont sans cesse critiqué cet embryon de sécurité sociale à la mode américaine. On compte 50 millions de personnes sans assurance aux USA ! Un pays où les consultations coûtent des centaines de dollars.

Depuis la loi promulguée sous Obama, les américains sont obligés d'avoir une assurance maladie, sous peine d'amande. Les entreprises de plus de 50 salariés doivent aussi proposer une assurance à leurs salariés. Une aide est données aux plus pauvres : Medicaid. Medicaid est gérée par chaque Etat. Medicare est une assurance pour les personnes âgées.

Mais pourquoi ne pas faire un système unique avec une option "complémentaire" ? Car ce n'est pas dans les gènes des américains et plus particulièrement des républicains. La liberté en premier. L’argument de la droite est donc de justifier un devoir de choix. Les américains doivent choisir leur médecin et leur assurance. Les assurances se faisant concurrence, le libre marché devrait amener au pinnacle le système le plus vertueux. Mais...

Mais si l'Obamacare n'a rien de parfaite, avec des coûts qui ont pu grandement augmenter, elle a permis à 20 millions de personnes d'avoir un accès aux soins. Emporté par son élan, le candidat Trump assurait pouvoir trouver un deal qui serait moins cher et pour tous le monde... Aïe. Impossible de revenir en arrière effectivement sur l'avancée des Démocrates. Au jeu de chercher à toujours critiquer, le candidat Trump est dans l'impasse. Son nouveau plan ne devra pas pousser des personnes à quitter leur assurance. Alors qu'il s'agite beaucoup et boycotte les médias, le Président Trump n'a encore rien fait voté. Le camps Républicain est plus que jamais divisé sur la question.

Dans la même période son décret anti-immigration n'a pas pu voir le jour, encore une fois débouté par un juge. Autre coup de manche pour parler d'autre chose il accuse depuis plusieurs semaines l'ancien Président de l'avoir mis sur écoute. Aucune preuve. Kellyanne Conway parla de mico-ondes comme vecteurs d'écoute...  (lien). Pendant ce temps les coupes budgétaires s'annoncent. L'environnement prendra cher et le le budget de l'armée sera lui augmenté. Contradictoire quand sa politique de mise en retrait a été une marque de campagne.

Image Wash Post source

Le budget est une coupe dans l'enseignement, la recherche et la protection de l'environnement au profit de la lutte contre l'immigration et l'armée.

http://www.cnn.com/2017/03/16/health/trump-budget-medical-science-huge-cuts/

mardi 28 février 2017

VOICE & speechless

Lors de sa première adresse au Congrès ce soir, le Président a fait dans la continuité. En restant sage à propos des médias, il a dans un discours confus affirmé sa volonté de casser l'ObamaCare, construire un great great wall, redonner espoir aux entreprises américaines harcelées injustement à l'étranger, anéantir les gangs et la drogue, abandonner ses alliés et couper les aides internationales.  L'Amérique doit gagner plus dans ce monde hostile où elle perd partout. Parfois revenant d'un sujet à l'autre, il parla éducation. Faisant applaudir des vétérans, des malades puis une étudiante. Il faut de l'éducation et donc de la sécurité. C'est pourquoi il décide de créer une agence pour protéger les victimes. VOICE.

Victime Of Immigration Engagement [Les victimes de la politique d'immigration]. Pour donner de la voix à ceux qui sont ignorés des médias et muselés par des intérêts occultes.

Si dans ces discours il parait évident qu'il lie la violence à l'immigration, ici aucun doute n'est permis. Les armes ne sont pas un problème. Jamais un blanc chrétien né américain n'a été impliqué dans une tuerie. L'étranger est le problème. L'étranger doit craindre la puissance américaine. L'Amérique est aux abois, augmentant son budget de la défense de 10%. Perdant de l'argent partout sur Terre, ses entreprises exporterons et le pays sera protégé des importations. VOICE rendra justice à ceux qui ne sont pas écoutés.

Democracy dies in darkness.

samedi 25 février 2017

Snowflake

#Snowflake [flocon de neige] est un suprématiste blanc fragile qui fond littéralement en dehors de sa zone de confort.

Ces tweet sont réels. Le Président de la première puissance économique compare son premier mois à celui d'Obama. Son complexe lui fait oublier que comparer un bilan d'un premier mois grandement dû à un héritage de la conjoncture et de la présidence précédente est... pas très malin. Mais qui peut croire en cette comparaison ?

Les médias n'ont pas rapporté que la dette nationale pour mon premier mois a baissée de 12 milliards de dollars contre une augmentation de 200 millions pour le premier mois du Président Obama.
Bien entendu personne ne peut être dupe tellement cette déclaration est risible. C'est à la limite honteux pour un Président de présenter des choses d'une manière aussi simpliste.

Les internautes ne sont pas dupes.

Mais aujourd'hui le 45ème Président est en forme. "Peut-être que si les millions de gens qui ont voté pour "FAIRE l'AMERIQUE GRANDE ENCORE UNE FOIS"  pourraient avoir leur propre rally. Ce serait le plus grand de tous."

Et la réponse du Sénateur Bernie Sanders

 "Ils l'ont eu. Ca ne l'était pas."

Faillite intellectuelle